Sans être révolutionnaire, le VIC-20 de Commodore va être le déclencheur de la micro-informatique pas chère et accessible à tout le monde. Les plastiques sont cheap, l’électronique est rudimentaire et archi-connue mais l’essentiel est ailleurs : comment proposer un ordinateur complet peu cher ?
Commodore lance le VIC-20 dans cette idée même si la machine souffre d’un manque de puissance et surtout d’une mémoire vive très faible et il est très lent avec le lecteur K7. Mais les programmes vont rapidement sortir, notamment les jeux.
L’un des atouts du VIC-20 est la qualité de son clavier ce qui n’était pas toujours le cas des concurrents.
Côté matériel, on retrouve le classique MOS 6502 1 MHz, seulement 5 Ko de RAM (extensible à 32), le BASIC en ROM, la gestion de 8 couleurs par défaut. En ROM, on retrouve donc le Commodore BASIC II et sur Kernal, une sorte d’OS minimum. Il gère les I/O, les couches basses de la machine. Il hésite du PET de 1977. Côté connectique, on dispose d’un port d’extension, d’un port cartouche, de la vidéo out din-5, du port utilisateur, d’un port K7 et de la prise manette.
La motivation de Commodore est d’aller sur le marché prometteur de l’ordinateur personnel que l’Apple II avait défini en 1977.
Malgré tous les défauts, il connaîtra un beau succès et il sera même le premier ordinateur à dépasser le million d’unités vendues !
Bon anniversaire !